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Biographie Officielle

Vincent DAVID, de son vrai nom Félix LeJaune, est né le 13 Août 1877 à Meudon, d’un père ecclésiastique et d’une mère de petite vertu.

Après une enfance sans histoire au pensionnat catholique St Philibert de l’Isle Adam, il se fait engager comme deuxième clerc à l’Epicerie « Le Godillot Musqué », Boulevard des arméniens, à Mâcon. C’est là qu’il rencontre Henriette Cachin qui restera le grand amour de sa vie. Devant le refus d’Adalbert Cachin, le père d’Henriette, de lui accorder la main de sa fille, il tente de convaincre

la jeune femme de le suivre en Cochinchine, en vain. Le cœur brisé, il embarque sur un gabelou qui le conduira jusqu’à Namur, où il s’engagera dans l’infanterie coloniale Belge.

En 1900, après plusieurs années de participation active aux massacres d’autochtones diligentés par Léopold 1er au Congo, Félix, soudainement devenu humaniste après l’ingestion de champignons frelatés, décide de rentrer en France pour y témoigner de ce qu’il a vu et dénoncer l’horreur de la politique expansionniste belge, ainsi que de la colonisation en général.Après plusieurs pamphlets publiés à compte d’auteur dans lesquels il inverse finement le racisme de l’époque (Yabon 1er à Knoock le Zoute : L’histoire d’un africain qui devient roi des belges, Un petit blanc pour la route et autres contes anthropophages : parodie des livres d’aventures coloniaux pour enfants), il est remarqué par Marc Elbichon, le directeur du journal « L’indépendant radical », qui lui propose le poste d’éditorialiste.

Tandis que les brûlots au vitriol de Félix LeJaune répandent ses idées d’extrême centre, enflammant chaque jour un peu plus l’opinion publique, sa notoriété enfle dans les milieux ouvriers, menaçant l’hégémonie de Jean Jaurès jusque dans les mines de charbon.

Hasard ou coïncidence, alors qu’il se rend à Beuzon, il est victime d’une tentative d’assassinat de la part d’un militant de l’action française, Jean-Marie Le Peigne. Gravement blessé à l’épaule d’un coup de dent (une dent de Le Peigne), il n’arrive plus physiquement à écrire et sombre dans une profonde dépression. Il s’adonne alors sans retenue à l’opium, sans pour autant oublier son mal être, mais mettant gravement son intégrité physique en jeu.

 

Sur les conseils de son pathologiste, Félix part en cure à Nœud les Mines où il retrouve par hasard Henriette Cachin, devenue meneuse de revue dans une pharmacie.

Leurs retrouvailles sont distantes, mais ravivent chez Félix une passion dévorante. Il arrivera à reconquérir la belle en allant lui offrir son oreille qu’il vient de se couper ainsi qu’un bouquet de tournesols.A partir de ce jour, Henriette et Félix ne se quitteront plus.

Le couple prend un meublé à Brie-Comte-Robert et Félix entreprend de dicter à Henriette son premier roman feuilleton, paru entre Juillet 1904 et Janvier 1905 dans « Le coq patriote » avec le succès que l’on connaît : « Les amants de la rue Tabaga ».

C’est un succès colossal, le premier d’une longue carrière qui verra la publication de plus de 100 romans dans des genres aussi variés que le drame rural (Mauricette et le blé tendre, 1906) drame citadin (Huguette et la grande ville, 1908), drame maritime (Josette et les grosses vagues, 1909), drame montagnard (Lisette et les hautes cîmes, 1910), drame médiévaux (Radegondette et le donjon, 1911), drame antique (Sophoclette et le Parthénon, 1912), 77 pièces de théâtre, surtout du boulevard : Un homme tout nu dans mon placard, 1906, l’amant de ma femme est le frère de ma maîtresse 1908…Toujours de bon goût, et proposant des intrigues sans cesse renouvelées, l’œuvre de Félix LeJaune touche un large public et bientôt, sa célébrité égale celle de Trauptman, ou la Veuve Caillaux.

Le président Emile Loubet le fait chevalier des Arts et Lettres en 1913, puis commandeur de la légion d’honneur en 1914.

Atteint de flemme chronique depuis 1912, il devra mettre un terme à sa carrière littéraire pour aller dilapider ses dividendes avec Henriette au casino de Berk Plage. C’est là qu’il décédera, dans la douceur moelleuse de la salle de Baccara. Ses dernier mots seront pour sa femme « Mais magne donc toi le fion de me trouver un toubib, salope ».

Tout au long de sa fulgurante carrière, il aura inspiré les plus grands (Ainsi la fameuse phrase de Marcelin, l’ouvrier qui fabrique des angelots en plâtre pour les théâtres dans le roman « Marie Milouza », qui dit à sa compagne : « Entre ici, j’en moule un » a été intégralement reprise par André Malraux dans son célèbre discours du Panthéon).

Son style inégalable et sa verve acide et acerbe ont engendré de nombreux émules, parmi lesquels Gaston Leroux, Maurice Leblanc et Danny Le Rouge sont les plus connus.

 

“On peut faire un petit pas pour l'homme une fois,

mais on ne peut pas faire mille pas pour

l'humanité sans casser les oeufs!”

– Vincent David

Biographie Non-Officielle (par Céline D.)

Vincent David se fait nommer ainsi (et non, ce n'est pas une blague...) le 6 janvier 1973 par son père Guy, chef des Majorettes de Paris et sa mère Martine, chef du reste.

 

Elevé en banlieue parisienne avec son frère Olivier - que vous pouvez retrouver aux "Petits joueurs" rue de Mouzaïa à Paris, pour y manger, boire un coup tout en écoutant du jazz manouche - Vincent traîne dans les hangars de la ville de St Ouen entre les décors de carnaval, les jupes des majos, l’école du cirque, la salle de projection du cinéma et les coulisses du théâtre.

 

Sa vie scolaire est plutôt bonne mais son désir d'études en philo s'arrête le jour des résultats du bac : le 4/20 coeff. 5 en philo le laisse morose et du coup, il se retrouve contre toute volonté de sa part en ... droit !

Malgré l'adversité, Vincent ne se démonte pas, il arrête et s'inscrit en cinéma à la fac de Saint-Denis (neuf trois en force !)... Par passion pour les mangas et dessins animés nippons (pour ne citer qu'eux : Dragon Ball et Miyazaki), il part à Tokyo et de retour, commence un deug de japonais qu'il ne finira jamais, à cause du tournage d’un très long court-métrage qui l’éloignera plusieurs mois de la fac.

Durant ces années universitaires en cinéma, il réalise un court-métrage en hommage à sa grand-mère Odette, figure maternelle très présente "ça sent le sapin" et participe à d'autres oeuvres d'étudiants en apportant son savoir-faire comme décorateur et homme-à-tout-faire !

 

Mais, c’est le scénario qui le fait rentrer définitivement dans le monde audiovisuel français! Avoir écrit des sketches pour les Guignols le démarque et il est remarqué par un producteur qui lui offre la possibilité d'écrire un long-métrage qui restera confidentiel mais qui lui ouvrira les portes du métier.

 

A partir de 2000, il devient scénariste pour la télé (TF1, France Télévisions) et touche à tous les formats : téléfilms, séries, programmes courts. Créateur, concepteur, dialoguiste... et même nêgre parfois ! (chut faut pas le dire).

 

En 2002, suite à une bel rencontre avec l'acteur-producteur Olivier Brochériou, il réalise "Pov' Michel".

 

En 2004, il se met au vert à Clisson (à 2h30 de Paris) et rencontre l'équipe enseignante du BTS Audiovisuel de Montaigu qui lui offre la possibilité de faire son grand retour derrière la caméra avec une équipe de petits jeunes qui n'en veulent ! Le plaisir et le désir de réaliser renaît et le format de la websérie qui commence à se développer sur le net lui permet de mettre en ligne "Veuf" pour le plaisir de tous !

Vincent ne veut plus s'arrêter et met en place en 2014 "la société clissonnaise de films sonores" pour continuer d'apporter sa joie de vivre sur nos réseaux sociaux entre autres.

 

Ah oui, dernière et importante qualité à souligner... Vincent compose et joue de plusieurs instruments de musique (appris de manière autodidacte) : ukulélé, contrebasse, piano, guitare, clarinette... Et quoiqu'il en dise, oui, il est doué, oui il compose... Pour preuve, il a même reçu le prix de la meilleure musique pour VEUF !

 

Voilà... Vincent David... C'est sa femme qui en parle le mieux...

 

(Les pointillés à profusion est un hommage... il comprendra...)

– Vincent David

“Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin,

elle épouse le maître nageur!”

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